lundi 30 juillet 2012

La retraite à 60 ans... vraiment?

Pourquoi il faudra s’attendre à payer beaucoup plus pour nos retraites, ou encore les reporter :




On a vu le gouvernement fédéral augmenter l’âge de la retraite de deux ans (en prenant bien soin d’exempter la majorité des baby-boomers, étant donné que le changement aura lieu de 2023 à 2029). Ce n’est, à mon avis, que le début de ce qui nous attend. Premièrement, cela ne concerne que les pensions de vieillesse du gouvernement fédéral. On n'a pas encore touché au RRQ/RPC. Et on ne parle pas encore des régimes de pension agréés qui, pour l'immense majorité (84%) sont sous-financés. Il y a finalement les REER, largement sous-utilisés: en 2010, 21 007 840 Canadiens se partageaient 632,9 milliards en droits inutilisés au REER. Et finalement, notre longévité.

À l’époque où l’éligibilité aux pensions de vieillesse a été réduite de 70 à 65 ans, à la fin de années 60, l’espérance de vie était d’environ 72,5 ans. Aujourd’hui l’espérance de vie à la naissance dépasse les 80 ans. Et, ce qui compte vraiment, l’espérance de vie à 65 ans dépasse les 85 ans. Le ratio du nombre de travailleurs par retraité était de 8:1 en 1970. Il est présentement de 4:1. Et on évalue qu’il diminuera à environ 2:1 d’ici 2030.

Mes appréhensions sont d’ordre purement mathématique. Et elles concernent à peu près tout le monde occidental, bien que certains frapperont le mur avant d'autres.

Maintenant, ce n'est pas nécessairement une fatalité. Cela revient plutôt à l’éternelle question : que voulons-nous nous offrir comme société, et sommes-nous prêts à payer pour?





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